top of page
Rechercher

Photographie avec un film négatif : Comment ça marche ?

  • Photo du rédacteur: Louis Lavaud
    Louis Lavaud
  • 2 sept. 2018
  • 5 min de lecture

J'ai passé un mois dans une école et chaque lundi c'était RDV au club photo. J'ai pu prendre utilisé des films négatifs. Dans cet article, je vais donc vous expliquer comment fonctionne l'appareil photo négatif et comment une photographie négative est ensuite développée. Je risque d'être approximatif sur l'étape d'impression car je n'ai pas tout pu saisir (on me parlait en anglais), j'espère que cela vous plaira quand même.


Le film négatif

Parlons du film, et de la sensibilité. L’image se forme donc au niveau d’un film plastique transparent sur lequel est déposé une couche photosensible formée de grains d’argent. La lumière dans l’appareil photographique active chimiquement ces grains d’argent ; il se forme alors une image latente. Les tonalités du sujet photographié de l’image obtenue sont inversées ; on parle de négatif. Pour obtenir de la couleur, il faut superposer trois couches photosensibles que l’on séparera par des filtres colorés. Sur les appareils photographiques numériques, le film est remplacé par un capteur. La sensibilité est une des caractéristiques communes des différents types de support de films. Elle varie avec la taille des grains d’argent. La sensibilité est exprimée en ISO (les valeurs courantes sont 100, 200 et 400) et représente la quantité de lumière nécessaire pour que le film soit correctement exposé. La sensibilité et la quantité de lumière nécessaire sont inversement proportionnelles : lorsque la sensibilité double, la quantité de lumière nécessaire est divisée par deux.


Dans un second temps, je vais vous expliquer comment insérer votre pellicule à l'intérieur de votre appareil photo argentique. Tout d'abord, on va saisir la pellicule et ouvrir le dos de l'appareil à l'aide d'un mécanisme situé sur le côté de la trappe.

© ObjectifPhotographe

On saisit ensuite sa pellicule et on la positionne dans le compartiment prévu à cet effet. On prend le bout de la pellicule et on la tire jusqu'à un marqueur rouge prévu pour. On renferme ensuite le dos, l'appareil photo prend ensuite le relais.

© ObjectifPhotographe

L'appareil photo argentique et le film négatif

Les différents composants de l'appareil argentique sont :

  • Un déclencheur

  • Un objectif

  • Un diaphragme

  • Un obturateur

  • Un film négatif


Afin de réaliser une photographie, créer une émulsion photosensible, il faut appuyé sur le déclencheur (n°1 schéma ci-dessous). Cela aura enclenchera l'ouverture de l'obturateur et ainsi le passage de la lumière par l'objectif. Pendant le temps d'exposition, l'objectif aura le rôle de dessiner une image nette sur le film. L'obturateur reprendra sa position fermée lorsque le temps d'exposition sera écoulée.


Après avoir réalisé votre photo, vous devez ouvrir et appuyer sur un ressort (n°4 schéma). Cela permet ainsi de passer à un nouveau "carré" de la pellicule, généralement une pellicule contient 24 photos.

L'objectif (n°2 du schéma) est le système optique à l'avant de l'appareil, on vient le clipser sur le boîtier(n°3 du schéma). L'objectif est composée de lentilles dessinant l'image sur le film négatif. Une caractéristique importante de l'objectif est sa distance focale, c'est-à-dire la distance qui sépare le film du centre optique de l’objectif. Plus celle-ci est courte, plus les lentilles sont proches de l’image, plus le champ de vision est large. Inversement, plus la focale est longue, plus le champ de vision est restreint et plus l’objet paraît proche. Un objectif qui possède une distance focale variable est appelé plus communément zoom.


Le diaphragme est un cache de forme circulaire à l'intérieur de l'objectif faisant varier la quantité de lumière atteignant la pellicule. La valeur d'ouverture correspond au diamètre utile de l'objectif sur la distance focale. Elle est de l'ordre 1 – 1.4 – 2 – 2.8 – 4 – 5.6… la quantité de lumière étant divisée par deux à chaque graduation. Donc plus la valeur d’ouverture est grande, plus le diaphragme est fermé. Par exemple, pour une valeur d’ouverture égale à 1, le diaphragme est grand ouvert, et au contraire, pour une valeur d’ouverture égale à 16, le diaphragme est presque fermé. Une grande ouverture de diaphragme avec un sujet faiblement éclairé peut donner une image aussi lumineuse qu’une petite ouverture avec un sujet fortement éclairé. L’ouverture du diaphragme influence également la profondeur de champ.


L’obturateur situé devant le film, a pour but de laisser passer la lumière ou non. Lorsqu’on déclenche, l’obturateur s’ouvre puis se ferme. Le temps d'exposition peut prendre les valeurs suivantes exprimées en seconde : 1 – 1/2  – 1/8 – 1/60 – 1/125 – 1/250… La quantité de lumière reçue est directement proportionnelle au temps d’exposition.


En bref, résumons en quelques phrases le dispositif expliquée auparavant. L'utilisateur de l'appareil fait la mise au point sur son sujet en changeant l'ouverture du diaphragme. Une fois l'action réalisé, le photographe appuie sur le déclencheur. L'obturateur s'ouvre laissant entrer la lumière pendant le temps d'exposition choisie. La lumière va alors traverser l'objectif et l'image va se former sur la pellicule grâce aux lentilles présentes dans l'objectif. Le temps d'exposition écoulé, l'obturateur se referme. Ça y est, la photo est désormais enregistré sur la pellicule. Il suffit de tourner le ressort situé sur le boîtier pour prendre de nouvelles photos.

© ObjectifPhotographe

Impression et travail de la photo

Après avoir usé l'entièreté de sa pellicule, on va devoir la sortir de l'appareil argentique dans le noir le plus complet, aucune lumière ne doit toucher notre pellicule. 


Vous devez vous saisir du bout de votre pellicule et l’enrouler autour d'une spire. On la rage ensuite dans une cuve de développement prévu pour ne pas laisser passer la lumière. L’action effectué on va la tremper dans un produit chimique. Après avoir séché, on s’en saisit et la glisse dans une poche plastifiée prévu à cet effet peu chère dans le commerce. On découpe à l’endroit où aucune photo n’est dessinée et on glisse nos photos dans la poche plastifiée. On se décide ensuite quelle image travailler.


Maintenant, il est temps d’imprimer notre image. On se se saisit de la pellicule sur laquelle est située l’image à travailler. On la dispose sur un bout de tissu, on prend un autre tissu et nettoie notre image. Il reste toujours des petites taches. Regardez le rendu final si elles ne sont pas nettoyées.


On se saisit d’un filtre d’une valeur de 2 1/2. On le dispose dans un agrandisseur. On dispose notre pellicule à l’envers dans la partie prévu en essayant de couvrir la photo sans laisser de blanc apparent. On prend un bout de papier spécial vierge et on règle l’appareil de manière à ce que la lumière couvre toute la longueur. On y écrit les caractéristiques de notre photo au dos ainsi que notre nom. On va l’allumer un certain nombre de fois durant une certaine durée. Les valeurs témoins seraient de prendre une ouverture de F8 et éclairer notre photo pendant 21 secondes divisées en 7 fois 3 secondes de temps d'exposition.En fonction de la lumière présente, on ajustera en fonction des zones de notre image.


Notre image est toujours vierge, rien n'est apparu à notre oeil. On va tremper ensuite durant une minute notre photo dans un bac rempli de produit chimique (l'étape du "developper"), on verra se dessiner notre photo sur le papier spécial. D'ailleurs, on saisit notre image toujours à l'aide de pinces. Le contact avec le produit chimique provoquerait des irritations et des brulures sur notre corps. On la trempe ensuite trente secondes dans un autre bac (l'étape du "stop both"), cela arrêtera le processus. Ensuite, on dépose notre imahe dans un autre bac durant 2 minutes (l'étape du "fixer") où l'image se stabilisera sur notre papier. Notre dernière étape est de tremper notre image dans l'eau. On la dépose dans un bac sans produit chimique ensuite pour admirer notre photo et voir quelles améliorations sont possibles.


On va changer le temps d'exposition ou utiliser un cache afin d'exposer des zones en particulier nécessitant de la lumière. On va ainsi pour cela refaire l'étape précédente de développement avec un autre papier et ajuster notre agrandisseur.


Si vous voulez comprendre plus concrètement ces étapes, regardez cette vidéo en entier. Cela vous aidera :


Mes Sources :

- Ce site pour le fonctionnement de l'appareil négatif (https://www.superprof.fr/ressources/physique-chimie/tout-niveau/tpe/fonctionnement-photos-optique.html)

- Mes expériences vécues pendant quatre séances dans un club de photographie

- Ce site web m'a servit à écrire la partie sur l'impression et le travail de la photo (http://www.studio-plus.fr/photo-argentique/le-developpement-des-negatifs.html)

- Le lien de la vidéo origine du Gif (https://www.youtube.com/watch?v=2KKddXY7R20)

- Matériel photo pour développer une photo négative (http://www.caddyphoto.com/index.php?cPath=14)

 
 
 

Kommentare


Bio :

© 2018 par Louis Lavaud. Merci à Wix.com !

  • Gris Tumblr Icône

Jeune bordelais de 16 ans, le journalisme me tend les bras depuis 2 ans. Ma passion débordante se traduit par de la curiosité sur toutes les choses qui m'entourent. Cette curiosité m'a poussé à voyager et vous partager ces découvertes.

 

Lire plus

 

Inscris-toi à ma newsletter :

bottom of page