L'histoire de YouTube :

Dans cet article, je vais vous raconter l'histoire d'un actuel géant du numérique depuis ses débuts en 2005 jusqu'à aujourd'hui. Voici l'histoire d'un Gafa :

Sa création et ses débuts :

En 2005, trois ancien employés de PayPal décident de mettre leur expérience accumulée dans la multinationale américaine pour se lancer dans une nouvelle aventure : créer un site de rencontres basé sur l'utilisation de vidéos. L'idée est abandonnée par ces créateurs : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim quelques jours après le lancement public de la plateforme. La plateforme est alors uniquement accessible aux États-Unis. La première vidéo hébergée est celle d'une visite de Zoo de San Diego par Jawed Karim, mise en ligne le 23 avril 2005.

Rachat et extension mondiale :

Le service de vidéos en ligne intéresse beaucoup le mastodonte Google. En 2006, Google rachète YouTube pour 1,65 milliards de dollars. A partir du 6 avril 2015, YouTube est disponible 83 pays en 76 langues. Cela couvre 95% de la population mondiale ayant accès à un internet. Le nouveau modèle économique de YouTube est basé sur la publicité visible avant le lancement des vidéos permettant de rémunérer créateurs et l'entreprise.

Affaires et polémiques :

En mars 2017, une enquête du Times a montré que des bannières publicitaires se retrouvaient avant des contenus racistes, violents, antisémites, homophobes. Des multinationales ont alors décidé de suspendre leur publicité sur la plateforme. McDonald's, HSBC, l'Oréal, le Guardian, Channel 4, la BBC, Havas, Verizon, AT&T. Alphabet, la société mère de Google, a perdu 20 milliards de dollars de valorisation boursière. La publicité étant le moteur principal de YouTube, Google a décidé de changer ses règles de monétisation du contenu. Les vidéastes ont alors subi les conséquences de ces polémiques voyant leurs revenus chuter de 50% jusqu'à 75%. Ceux les plus touchés sont les chaînes moyennement connus qui vivaient de YouTube. Ceux-ci ont soit pris un emploi à côté ou complétement arrêter de diffuser leurs vidéos.

Les algorithmes : (extrait de SudOuest du 24 mars 2017)

Mais l’affaire illustre surtout les limites de la publicité dite "programmatique", régulée de manière automatisée par des logiciels, qui a été ces dernières années au cœur de la croissance de Google, et plus globalement de tout le marché de la publicité en ligne. 

Ce ne sont pas des humains, mais des algorithmes qui gèrent la vente et l’achat d’espaces publicitaires par les régies de Google, Facebook ou AOL (groupe Verizon), limitant le contrôle des annonceurs. Les annonceurs choisissent généralement des mots clés qui aident à filtrer les contenus à côté desquels apparaissent leurs publicités, avec l’espoir d’avoir des audiences mieux ciblées et donc des campagnes plus efficaces. 

Google et Facebook avaient toutefois dû cesser l’an dernier de publier des publicités sur des sites diffusant de fausses informations, après la controverse quant à leur influence sur la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. 

Et en février, YouTube a rompu des contrats publicitaires avec sa plus grande star PewDiePie, qui avait publié des vidéos contenant des insultes antisémites ou des références nazies. Charlene Li estime que "cela va pousser la programmation à être encore plus détaillée", pour permettre un ciblage encore plus précis qu’aujourd’hui et tenter ainsi de réduire les risques pour les annonceurs. 

Mes sources :

- Un article de l'hebdomadaire SudOuest du 24 mars 2017 nommé "Pourquoi les annonceurs boycottent Google et YouTube"

- Un article de l'hebdomadaire économique La Tribune du 24 mars 201è nommé "Publicité : pourquoi des annonceurs boycottent Google et Youtube"

- L'article Wikipédia sur l'histoire et la création de la plateforme YouTube